Les nouveaux riches
Les princes de l’orthographe
Jonglent avec les apostrophes
Et déclinent leur paraphe
Sur de belles catastrophes :
Leurs épîtres pittoresques,
Limite du pitoyable,
Perdues dans le picaresque
De leur verbiage incroyable.
Baudruche gonflées de fatuité
Tonneau des Danaïdes,
Moderne imbécillité
Sans cesse, Oh ! sans cesse, ils se vident.
Ecoutez les, ne riez pas.
Pleurez plutôt, hommes de cœur,
Car elles suivront d’abord leur pas
Que nos sincères douceurs.