Noctembrance
(Section Nocturne)
Le blues est trop sombre
Comment porterai-je mon ombre ?
J’ai trop désappris la douleur,
Tournaient les aiguilles de vos c½urs ;
J’ai mésappris, las, à aimer,
Tardait l’heure de carillonner.
La mer est trop lourde
Comment survivrai-je mon âme ?
Tu pressentais ma passion sourde...
Fanait la neige d’équinoxe ;
Tu as vu s’étouffer les flammes,
Et ne tombait le jour des noces.
Bonne nuit amante fragile,
La prochaine heure qui sonnera
Me trouvera bien plus tranquille,
Pris dans le sommeil de mes draps.
Ton absence, ce soir, m’inspirait, et mes rêves
Portent lumière et fragiles comme du verre.